Cette chanson parle des étapes les plus importantes du développement de chaque être humain.

Tout d'abord, il s'agit du moment où le cœur d'une personne commence à battre de façon autonome. Il s'agit donc du fait que l'enfant à naître est devenu, dans une certaine mesure, quelque chose qui lui est propre. L'organisme peut se sentir seul avec le monde. Un lien émotionnel (même si c'est à un niveau très basique) est donc possible.

Au fil des mois, le cœur (symbolique) de l'enfant s'adapte à un certain calendrier. En d'autres termes, tous les jours ne se ressemblent pas. Un rythme basé sur les jours différencie le déroulement de l'année. Ce processus se déroule pendant une grande partie de la grossesse et se poursuit quelque temps après la naissance, généralement jusqu'à ce que la glande pinéale soit arrivée à maturité.

Ainsi, dès le plus jeune âge, une certaine appartenance religieuse s'imprime dans le cerveau des plus jeunes. La cohérence temporelle est essentielle !

Après la naissance de l'enfant, il s'agit pour lui d'être capable de se tenir debout. C'est à ce moment-là qu'un être humain acquiert sa dignité.

Une fois la dignité acquise, il s'agit d'être autorisé et de devenir capable de vivre son cœur conscient. La dignité est le sentiment dans lequel l'existence de la personne est ancrée et est directement liée à la constitution de la vision du monde / du cœur conscient.

La condition préalable est qu'un certain niveau de conscience se soit installé. L'enfant doit être capable de réfléchir suffisamment et de reconnaître et saisir au moins un symbole de manière adéquate.

Le cœur conscient de l'homme commence par une vérité hautement universelle qui peut être représentée par un seul symbole. Il doit être en harmonie avec le rythme/calendrier susmentionné selon lequel l'enfant s'oriente déjà.

La dignité est en fin de compte très liée au destin personnel.

Avec l'acquisition du langage, lorsque l'enfant prononce son nom pour la première fois de sa propre initiative, il devient une personne.

Une personne est un être doté de sentiments, d'un nom et au moins d'une vision du monde élémentaire. Une personne est un être qui a au moins un minimum de compréhension de lui-même par rapport au monde. C'est un être doté d'une conscience et donc d'un ensemble de symboles suffisant et d'un minimum de langage.

Presque en même temps, l'enfant acquiert également une conscience, de sorte que la croyance est possible et que l'enfant peut systématiquement suivre les autres.

Cela marque le début du développement "systématique" d'une vision du monde.

Cela se produit généralement à l'âge de 2 ans.

Les quatorze années suivantes consistent ensuite à amener la vision du monde à maturité.

Pendant cette période, elle a besoin de beaucoup de protection, de chaleur, lumière, d'amour et d'attention.

Une "vision du monde" est une particularité de l'Homo Sapiens. Il s'agit de la connaissance la plus élevée d'une personne concernant ses hypothèses sur le bien et le mal, en fonction desquelles elle aligne sa boussole morale.

Dans ce contexte, la "vision du monde" est un phénomène très social qui émerge dans une dynamique de groupe plus grande, et aucun schéma ne s'adapte de la même façon à tous les participants. Avoir une bonne vision du monde, très développée, demande un effort et une activité mentale constants. Il s'agit d'une question de contestation approfondie avec soi-même et par rapport au monde, à l'aide du langage.

Si une personne a acquis une vision du monde de grande qualité dans un environnement particulier, il n'est pas garanti qu'elle puisse conserver ce statut. Quelqu'un ayant une meilleure compréhension des interconnexions du monde peut à tout moment lui ravir le rôle de leader.

La "vision du monde" n'est pas une affaire privée. Les personnes qui ont une vision du monde développée ont un cerveau très actif !

Une vision du monde est normalement liée à une langue maternelle. Une langue de niveau supérieur (par exemple, l'anglais ou l'allemand) permet à une personne de mieux saisir et comprendre des dynamiques sociales complexes et plus grandes dont la plupart des autres personnes ne seraient pas conscientes.

À la fin de la puberté, une fille peut potentiellement être mère pour la première fois et un garçon père.

Pendant la puberté, la sexualité devient plus importante pour l'enfant, et il se concentre davantage sur le fait d'être et de devenir un père ou une mère (potentiel).

Ils ont tendance à développer un concept plus général de la parenté à cet âge.

Pour devenir un "bon" père ou une "bonne" mère, il faut être renforcé et soutenu par son organisation religieuse "et" l'État (laïque).

Un garçon qui a terminé sa puberté peut réussir à diriger pour la première fois une organisation plus grande comprenant au moins deux membres.

Un bon père est un homme suffisamment compétent et qualifié pour mener à un plus grand amour.

Une bonne mère est une femme suffisamment compétente et qualifiée, par amour, pour assister adéquatement un enfant dès son plus jeune âge et lui permettre de s'épanouir avec succès afin qu'il passe et achève bien sa puberté. En règle générale, cela doit se faire de manière à préserver la dignité de l'enfant. Son cœur ne doit en aucun cas être réprimé ou forcé.

Être mère, c'est assurer une bonne médiation entre deux réseaux patriarcaux (celui de son mari et celui de son père) dans l'intérêt de l'enfant.

Si elle ne joue pas correctement son rôle de médiatrice mais fait preuve de favoritisme à l'égard d'un parti/réseau patriarcal, en général, l'enfant qui est orienté vers les patriarches défavorisés est lésé dans son développement (personnel). Dans le cas où, dans une société environnante, le réseau patriarcal désapprouvé auquel appartient l'enfant lésé a suffisamment d'influence et une certaine importance, la mère fautive sera elle aussi punie tôt ou tard.

Il arrive parfois qu'une mère qui a divorcé considère que sa tâche est accomplie une fois que l'enfant a atteint la puberté. Si la mère cesse ensuite d'aimer l'enfant parce qu'elle veut consacrer son attention et son amour à un nouvel homme et à un nouveau partenaire, l'enfant se retourne généralement contre ce nouveau partenaire de vie, convaincu qu'il est responsable de la perte de l'amour de sa mère.

Il peut également arriver que l'enfant se retourne très fortement contre sa mère.

Il est intéressant de noter qu'un homme ne se libère de l'influence de son père biologique et de son grand-père maternel que lorsqu'il a trouvé l'amour et fondé sa propre famille avec cette femme, ce qui inclut généralement la paternité d'un enfant. La situation est similaire pour les femmes en ce qui concerne leur dépendance à l'égard de leur grand-père maternel. En faisant en sorte que les pères de l'église prennent la place des pères (souvent décédés) d'un homme sans enfant, il y a alors la possibilité pour l'église de le mettre complètement sous contrôle, de sorte qu'il doive se soumettre complètement à la volonté et aux vérités d'un peuple, à savoir celui de l'église. Il peut en être de même pour une femme. Ces liens jouent également un rôle important dans le fait qu'une personne choisisse de vivre dans un monastère ou un ordre religieux (à partir d'un certain âge). Le fait qu'une personne soit intégrée dans deux réseaux patriarcaux suffisamment différents joue donc un rôle majeur. Un homme lié par amour à une femme, de sorte que l'amour est permanent, dans le contexte de sa nouvelle famille et de son enfant, est lié au réseau patriarcal de son beau-père.

L'existence/la vie d'une personne est comme un arbre. Dès que la graine germe dans la terre et prend racine, la dignité est acquise. Une fois que la plante a germé jusqu'à voir la lumière (du monde) (un certain degré de photosynthèse est possible), le cœur conscient ou la constitution de la vision du monde est apparu. Ensuite, la "personne" et sa vision du monde se développent. Après la fin de la puberté, l'arbre a atteint une certaine taille et une certaine maturité, de sorte qu'il résiste mieux et qu'il peut alors porter des fruits.